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Oscar Peterson 1925-2007
Canadians and music-lovers mourned the death in Mississauga on Dec. 23 of Oscar Peterson, who lent his name to Concordia’s concert hall.
Often described as the world’s greatest jazz pianist, Peterson was a musical prodigy. He was born in the working-class Montreal district of St. Henri, and his first teacher was his sister, Daisy. A letter from a former classmate to The Gazette, one of many tributes, said that their music classes consisted largely of teacher and students listening to young Oscar play.
When Peterson made his Carnegie Hall debut at age 24, in September 1949, it was the start of a long and distinguished career. At first, his technically impressive style, marked by blistering runs and a cascade of musical ideas, was compared to that of Art Tatum, but he carved out his own career, usually performing with a trio or a quartet.
He settled in Toronto, where he started a music school and became a composer of some distinction. His “Canadiana Suite” and “Ode to Freedom” are often performed. His intensely cerebral approach to music is reflected in his remark that jazz musicians are the greatest mathematicians.
When Concordia announced that the 570-seat concert hall on the Loyola Campus would be renamed in his honour, Peterson had suffered a stroke, but was still performing despite restricted movement in his left hand. The renaming ceremony on Oct. 16, 1999, was clearly an emotional event for him, attended by his sister, Daisy Sweeney, his wife Kelly and eight-year-old daughter Celine, plus many musical friends, relatives and admirers.
In 2000, to mark his 75th birthday, Verve Music Group Canada, Telarc Records and Concordia University announced the inauguration of the Dr. Oscar Peterson Jazz Scholarship, which is awarded annually.
A Concordia tribute concert will be announced sometime soon. Our deepest sympathies go out to the extended Peterson family and all those touched by his music.
Pierre L’Hérault 1937-2007
Notre collègue et ami, directeur du Département d’études françaises de 1979 à 1985 et de 1995 à 1996, critique de lettres et de théâtre réputé, Pierre L’Hérault est décédé le 8 novembre 2007 à la suite d’un long et courageux combat contre le cancer. Il laisse dans le deuil sa femme Juliette Laplante, également professeure au Département d’études françaises, et ses filles Geneviève et Virginie.
Professeur de littérature québécoise très apprécié de ses étudiants, Pierre a aussi été fellow (1986-1989) de l’Institut Simone de Beauvoir, auquel il s’était joint avec enthousiasme dès les débuts. Depuis sa retraite en 1998 (soulignée par la tenue d’un colloque en son honneur auquel avaient participé les dramaturges Pan Bouyoucas, Marco Micone et Wajdi Mouawad), il avait multiplié les activités et contributions au monde littéraire.
Critique de théâtre à la revue Spirale depuis 1992, il était membre du comité de rédaction du magazine depuis 2000 et en avait assuré la direction de 2002 à 2006. Il avait collaboré à l’étranger avec les universités d’Udine et d’Innsbruck et avait enseigné à l’Université de Montréal.
Spécialiste renommé de l’œuvre de Jacques Ferron, il lui avait consacré une œuvre majeure, Jacques Ferron, cartographie de l’imaginaire (PUM 1980), un recueil d’entretiens, Par la porte d’en arrière (Lanctôt éditeur 1997) et de nombreux articles, tous écris avec une plume vive, une pensée nuancée et un ton qui lui était bien personnel.
Très attentif aux transformations de la société québécoise, il avait participé avec Sherry Simon, Alexis Nouss et Robert Schwartzwald au recueil Fictions de l’imaginaire (XYZ) qui, dès 1989, faisait état de la diversité culturelle dans la littérature québécoise. Il s’était beaucoup intéressé aux auteurs migrants, en particulier à Marco Micone, et travaillait à l'intertexte amérindien dans l'oeuvre de Jacques Ferron quand la maladie l’a emporté.
Chaleureux et vif d’esprit, Pierre L’Hérault continuera encore longtemps de nous inspirer.
Sherry Simon
Département d’études françaises